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Le ministre provincial de l’intérieur, sécurité et ordre public du Haut-Uele, Chrispin Alibu Uwete, a présidé ce lundi 10 août 2020 à Dungu, les cérémonies de libération de prisonniers bénéficiaires de la grâce du Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, contenue dans l’ordonnance No 29/058 du 30 juin 2020 à l’occasion de son adresse à la nation en marge de la célébration de soixantième anniversaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo.

Ils sont au total, 28 détenus dont 5 militaires, deux policiers et une femme qui ont bénéficié de cette grâce présidentielle dans cette maison carcérale.

Tout s’est deroulée devant le bureau de l’administration territoriale de Dungu en présence du procureur général, le premier président de cour d’appel d’Isiro et le numéro un du parquet militaire du Haut-Uele, des membres du comité local de la sécurité et quelques populations qui sont venues assistées à cette cérémonie.

Une occasion pour les différents interlocuteurs de saluer la politique du Chef de l’Etat qui apris l’option de désengorger les prisons congolaises par cette grâce présidentielle avant d’appeler les bénéficiaires de garder vingillence pour ne pas subir encore la rigueur de la loi.

L’exécution de cette décision du Chef de l’Etat intervient dans le territoire de Dungu au lendemain de ce même exercice effectué à Isiro, chef lieu de la province par le gouverneur Christophe BASEANE NANGA le weekend dernier où 19 détenus avaient recouvré leur liberté.

Par ailleurs, le gouvernement provincial a doté ces bénéficiaires des outils de travaux champêtres et d’une enveloppe permettant leur réinsertion sociale.

Un sujet de satisfaction et de joie de la part des bénéficiaires qui l’ont manifesté par de vibrantes chansons d’action de grâce.

A noter que la prison centrale de Dungu construite en 1940 par les colons Belges a subi  » la réhabilitation inachevée en 2012 par la MONUSCO  » pour une capacité d’accueil de 150 personnes. Elle comptait jusqu’à son désengorgement plus de 200 détenus. Déjà deux détenus y sont morts en l’espace deux mois suite aux difficultés de permenance du corps soignants dans cette maison pénitentiaire. Elle garde à ces jours 192 détenus. A fait savoir Jean Yabilada, le directeur de cette prison.

Pierre Mungu / Dungu