Le médecin directeur du centre hospitalier Bamokandi communément appelé «Polyclinique Mbuza», une structure sanitaire dans la zone de santé de Dungu, en province du Haut-Uele au Nord-Est de la République Démocratique du Congo n’est plus le bienvenu dans cette structure de santé.

Dans une lettre ouverte de la société civile forces vives sous coordination de Bamokandi contresignée par le coordonnateur territorial de cette structure citoyenne adressée au médecin chef de zone de santé de Dungu dont une copie est parvenue à la rédaction d’Oriental.info.net, il est reproché à Gustave Songa Bwemba des fautes graves liées à la violation de l’éthique et déontologie professionnelle médicale et du serment d’Hippocrate de médecin.

« (…) fort est notre regret de constater certains comportements désagréables et criminels dans le chef de ce dernier dont les plus saillants sont les suivants :

  1. Le dévergondage outré de l’harcellement sexuel caractérisé par la sollicitation de toutes les femmes (garde-malades, malades, personnel féminin, mariée ou pas,…) qui fréquentent cette structure sanitaire;
  2. le déficit de collaboration entre ce médecin et tous les autres personnels soignants voir les autorités locales, la société civile et même le promoteur,
  3. Les actes techniques chirurgicaux marqués par des césariennes forcées et interventions chirurgicales criminelles : curetage, amputation des organes génitaux et des parties des embryons) souvent dus à sa haine contre toute celle qui refuse sa sollicitation […] », peut-on lire parmi les griefs mis en sa charge.

Cette situation engendre comme conséquence, poursuit la même correspondance,
«…la vie de la population mise en danger et la baisse vertigineuse de fréquentation de ce centre hospitalier observée ces derniers jours.»

Par conséquent, cette structure citoyenne qui le qualifie de «persona non grata» exige sa mutation car explique-t-elle dans sa lettre, il est désavoué par «notre communauté».

Contacté, l’incriminé qui clame son innocence, estime que c’est une manipulation tribale avec des affirmations gratuites à son égard qui n’ont rien à voir avec sa profession de médecin. Toutefois, le médecin Gustave Songa Bwemba indique que le dossier est présentement devant l’instance judiciaire à Isiro. Le moment venu, il appartiendra à ceux qui allèguent les faits de présenter les preuves devant l’organe de la loi.

Pierre Mungu Guma.