Les violons sont loin de s’accorder autour de polémiques nourries par le consertium des organisations non gouvernementales de Droits de l’homme en République Démocratique du Congo dont le CFIDH sur ce qu’elle qualifie de vice de procédure dans le processus de cooptation des chefs coutumiers des territoires de Faradje et Dungu dans la province du haut-uele au nord-est de la république démocratique du Congo.

Dans une exclusivité à orientalinfo.net ce lundi 04 mars 2024, la société civile du Congo (SOCICO) dans le territoire de Faradje se lance ouvertement dans une guerre contre les démarches déstabilisatrices et bellicistes entreprises par ces ONGDH, financées par des politiciens à mal de positionnement, susceptibles de défier et de saboter le pouvoir coutumier qui du reste est apolitique. Son coordonnateur Atama Tanzi tacle ces organisations non gouvernementales qui sont pourtant censées respecter les lois électorales dans le cadre de désignation des chefs coutumiers à coopter aux assemblées provinciales en RDC notamment l’article 154 de la loi no 06/006 du 19 mars 2006 portant organisation des élections présidentielles, législatives,provinciales, urbaines, municipales et locales telle que modifiée et complétée par la loi no 011/003 du 25 juin 2011, la loi no 15/001 du 12 février 2015, la loi no 17/013 du 24 décembre 2017 et la loi no 22/019 du 29 juin 2022. Malheureusement, ces ONGDH sont en train de promouvoir les ridicules et manœuvres frauduleuses visant à déstabiliser la province du haut-uele qui a tant souffert par le passé:

« Nous sommes complètement à désaccord avec les démarches mafieuses et des déclarations ridicules faites par CFIDH à Kinshasa autour de cooptation des chefs coutumiers à Faradje et Dungu qui a respecté la procédure normale. Nous leur demandons d’être apolitique et de ne pas faire preuve de l’ingérence dans le pouvoir coutumier qu’ils ne maîtrisent même pas. Chefs Constant Lungbage de Dungu et Mambo Bantu Xavier de Faradje ont été désignés par leurs pairs des groupements et chefferies avant d’être cooptés à l’assemblée provinciale sous la facilitation de la CENI. Si leurs démarches sont financées par des politiciens à mal de positionnement qu’ils fassent très attention. Faradje et Dungu ne sont pas des localités. Ils sont des territoires autonomes » a réagi Atama Tanzi

Cette structure citoyenne dit garder un très mauvais souvenir de 2019 où Faradje était perdant à la dernière minute après la désignation du chef de Chefferie de Kakwa-Ima qui malheureusement a été retournée pour des raisons inavouées jusqu’à présent pour laisser place à un autre chef coutumier. Pour elle cette injustice ne passera pas cette fois-ci et que Faradje doit être respecté et remis dans ses droits :

« nous avons la
Mauvaise souvenance de la manière dont le chef de la Chefferie des Kakwa-Ima a été roulé lors de la cooptation de 2019. Utilisant le même mode opératoire contre le nouveau chef coopté, cette fois-ci, que ces perturbateurs s’attendent aux réponses proportionnelles et immédiates. La cooptation de cette mandature est pour les Territoires de Faradje et de Dungu.Trop, c’est trop! », a prévenu Atama Tanzi

Réagissant à chaud, l’un des incriminés, Sa majesté et député provincial coopté Xavier Mamboyi Bantu dit constater que les déclarations hâtives de ces ONG frisent l’ignorance de différents textes en la matière mais aussi une récupération politicienne visant à galvauder son image en tant que chef coutumier et député coopté. Il en appelle aux filles et fils du Haut-Uele à l’unité et à ne pas céder aux manipulations politiciennes, a-t-il fait savoir à travers une lettre dont une copie est parvenue à votre média.

Pour rappel, samedi 02 mars le chef du groupement de Dungu dans le territoire qui porte le même nom avait apporté son ferme soutien au chef Constant Lungbage, à la fois candidat gouverneur et a renvoyé le consortium des organisations non gouvernementales des droits de l’homme en RDC à plus de professionnalisme et à l’apolitisme.


Xavier Tereka