Une forte délégation de la fédération des entreprises du Congo, FEC WATSA dans la province du Haut-Uele, séjourne à Kinshasa capitale congolaise.

Conduite par Monsieur Fely Ututu son président, cette délégation est allée mener des démarches auprès des autorités en faveur des sous-traitants locaux. Ceci fait suite aux conclusions de mission effectuée par l’autorité de régulation de sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) au site de Kibali, faisant état de 90% de marchés détenus par des étrangers – dont Trade Foreign Freight Forward(TCFF) a été indexé, au lieu de 49 comme l’exige la loi en la matière.

Selon le numéro un de la Fec Watsa, leur présence à Kinshasa se justifie par le souci de voir les sociétés de droit congolais ( surtout les sous-traitants locaux) bénéficier de bons marchés au près de Kibali.

Dans leur démarches, ils ont rencontré, ensemble avec le président national de la FEC, le mercredi 31 Janvier le directeur pays de barrick, monsieur Cyril Mutombo. Ils poursuivront encore les contacts afin de trouver gain de cause, a conclu Felly Ututu.

Il sied de rappeler que le torchon brûle entre l’Autorité de Régularisation du Secteur Privé (ARSP) et la société belgo indienne Trade Foreign Freight Forward, également connu sous le nom de TCFF. Les autorités congolaises ont menacé de fermer la mine d’or de kibali gold en raison de cas de fraude liés à la sous traitance. Selon ces autorités,le géant minier africain aurait confié 90% de ses contrats de sous traitance à une entreprise belgo indienne qui exigeait ensuite des commissions des entreprises congolaises sous traitantes. Cela va à l’encontre de la loi congolaise qui exige que les entreprises congolaises détiennent au moins 51% des parts dans les sociétés de sous traitance. Après des discussions avec les autorités,kibali gold mine s’est engagé à augmenter le volume des marchés au profit des sociétés congolaises.

Rédaction