Le député provincial Jean-Bosco Assamba (photo), a appelé mardi 02 février 2021, le gouvernement central à tout mettre en œuvre pour accélérer le processus de désarmement, démobilisation et réinsertion des groupes armés actifs dans la province de l’Ituri, principale voie de pacifier la région.

Au cours d’une interview accordée à Orientalinfo.net, cet élu de Bunia sacré meilleur député provincial 2020 en séjour dans le Haut-Uele, indique qu’il est important de capitaliser l’accalmie précaire observée sur le terrain pour pacifier la région en proie en l’insécurité depuis fin 2017 afin de faciliter le décollage de cette jeune province.

Il déplore par ailleurs que le travail effectué par les émissaires du chef de l’État dans ce sens a été confronté au manque de moyens financiers conséquents avant d’atteindre les résultats escomptés. Ce qui le pousse à plaider et interpeller le chef de l’État Félix Tshisekedi :

“ Il y a eu cantonnement des miliciens de FPIC, CODECO, FRPI et autres mais ce qui cause de trouble, il n’y a pas eu encore désarmement. Les émissaires du chef de l’État ont travaillé dans ce sens mais ils ont manqué des moyens. Et, lorsque vous allez attendre qu’il y a eu désarmement et réinsertion communautaire, là nous pouvons espérer à une paix durable. Nous espérons que d’un moment à l’autre, le chef de l’État va se prononcer et nous croyons que nous aurons désarmement et réinsertion communautaire que nous attendons impatiemment. ”, dit-il.

Occasion faisant le larron, l’élu du peuple est revenu sur les coulisses du double prix lui décerné notamment par ITURI AWARD et SOS PRESSE pour ses actions parlementaires et sociales ayant édifié l’opinion publique en Ituri durant l’année écoulée.

“ Je travaille beaucoup dans le cadre humanitaire, sportif, dans le cadre de contrôle, de dénonciation, en tout je fais presque tout et suis vraiment près de population. Je me promène presque partout pour voir ce qui ne marche pas. J’ai aussi de bons conseillers notamment en matière politique, juridique et même en matière de la langue. En plus je dois faire la différence par ce que je suis un révérend pasteur, je suis un serviteur de Dieu si j’ai fait l’erreur en tout je dois faire la honte à mon seigneur, c’est pourquoi je dois tout faire pour convaincre la population. Voilà pourquoi on m’appelle député de proximité. « , révèle M. Assamba.

Héritier Mungumiyo