Chaque année, le 17 juin marque la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse, instaurée par l’ONU depuis 1992. Cette journée vise à attirer l’attention sur les conséquences graves de la dégradation des terres et du manque d’eau.

Dans la province du Haut-Uele, au Nord-Est de la République Démocratique du Congo,
l’environnementaliste Dieu-Merci Thuambe mène une campagne de sensibilisation pour alerter sur ce phénomène qui n’épargne pas la région. Selon lui, la désertification n’est ni lointaine ni théorique : elle touche directement les écosystèmes, les communautés rurales, la production agricole et l’équilibre climatique.

Interrogé par la rédaction d’Orientalinfo.net, M. Thuambe explique que plusieurs pratiques aggravent la situation :

« L’agriculture non respectueuse de l’environnement, la surexploitation des ressources naturelles et une gestion non durable des sols sont les principales causes de la désertification », déplore-t-il.

Pour freiner ce fléau, l’expert appelle à une prise de conscience collective.

«Il faut adopter une politique environnementale cohérente, contrôler la croissance démographique et promouvoir une urbanisation durable », propose-t-il.

Il insiste également sur l’importance de l’éducation environnementale et l’application de lois strictes pour protéger les ressources naturelles.

« Il est temps que chacun prenne ses responsabilités. Sauver notre planète est une urgence.

En cette Journée mondiale de lutte contre la désertification, les propos de l’environnementaliste rappellent l’urgence de préserver les terres pour les générations futures. Alors que les effets du changement climatique se font de plus en plus ressentir, l’appel de Dieu-Merci Thuambe résonne comme un signal d’alarme : il ne suffit plus de constater les dégâts, il faut agir – ici et maintenant.


Michaël ALIGA