Antoine Munguetsoni, porte-parole de la société civile forces vives, sous coordination de Durba/ photo, droits tiers

La société civile/Forces vives et la nouvelle société civile du Congo, en parfaite collaboration avec leurs composantes (fec, fenapec, ligues des jeunes, mouvements associatifs féminins, confessions religieuses, les groupes communautaires,…) appellent à observer deux journées ville morte pour dire «NON» à la recrudescence de l’insécurité caractérisée par les cas de vols à main armée, braquages de domiciles et d’assassinats depuis les trois derniers mois. Ce sera une façon pour les forces vives une façon de manifester leur indignation.

Pourquoi observer deux journées ville morte à partir de lundi 30 septembre ? Voici les réponses fournies par Antoine Munguetsoni, porte-parole de la société civile forces vives, sous coordination de Durba :

1. La population de Durba observera deux journées ville morte parce qu’elle exprimera son inquiétude face à la montée de l’insécurité dans cette agglomération . Un moyen de choix pour elle de revendiquer son droit à la sécurité tel que garantie par l’article 52 de la constitution.
Les portes seront fermées durant les deux jours à dater de ce lundi 30 Septembre parce que la population devra rester à la maison pour évaluer les risques qu’elle court en tant que peuple si la situation déplorée va du (déjà) mal en pis.

2. Nous devrons rester à la maison parce que nous aurons à nous conscientiser, réarmer notre moral face à cette insécurité et nous engager à partir sur des nouvelles prémices dans nos rapports avec les forces de l’ordre pour dénoncer toute personne présentant des indices suspects capables de perturber la paix que le Président de la république, Son Excellence Monsieur Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’État a promis au peuple congolais tout au long de son mandat.

3. Les forces vives ont appelé à deux journées villes mortes parce que justice doit être rendue aux victimes directes et indirectes de ces barbaries qui, par effet d’entraînement risquent d’élire domicile à Durba connu comme un havre de paix.

4. En manifestant pendant ces deux jours, la population rendra hommage à l’officier de la police nationale du Congo assassiné par des ennemis de la paix qui d’après des informations concordantes courent toujours. Un policier, agent de force de l’ordre qui a juré de protéger la population et ses biens ne devraient pas être tué dans ces conditions pour quelle raison que ce soit. C’est inacceptable.

5. Toutes les forces vives de la société civile profiteront de ces deux jours pour dire au gouverneur de province du Haut-Uele, Son Excellence Christophe Baseane Nangaa que des personnes arrêtées dans le cadre des enquêtes diligentées par le conseil provincial de sécurité sont revenues dans la cité quasiment une semaine après leur arrestation sans aucune forme de procès, surtout pas un tribunal en chambre foraine souhaitée par la société civile pour décourager les jeunes qui voudront s’adonner à des pratiques punies par la loi.

6. Nous resterons surtout à la maison parce que le gouverneur de province, Son Excellence Christophe Baseane Nangaa devra savoir qu’après son départ de Watsa la quasi-totalité des membres de la présumée bande armée opérant en territoire de Watsa a miraculeusement vidé la prison centrale. Est ce forcément dû au fait que cette maison carcérale n’est pas à bon état? À la société civile, on se permet de douter surtout à partir du moment où un présumé bandit associé au groupe recherché a été scandaleusement relaxé par un magistrat bien-Aimé du parquet près le tribunal de paix de Watsa. Durant ces deux jours sans activités, les forces vives rappelleront au gouverneur qu’à la suite de l’acte posé par le magistrat dont nous avons tu le nom pour raison d’éthique, son institution n’est pas en odeur de sainteté auprès de la population. L’acte de libération de ce présumé bandit armé altérera encore pour longtemps la confiance que la population a dans cette institution dont le travail est naturellement de rétablir l’ordre social.

7. Les deux jours de villes mortes marqueront également le début de la campagne «Mwana mboka, bhelela monguna», laquelle incitera les populations civiles à collaborer avec les forces de l’ordre (PNC, ANR,B2, DEMIAP,…) que sais-je encore. Nous ne nous battons pas contre l’État même si par cette action nous l’incitons à se dépasser pour mettre hors d’état de nuire ceux qui menacent la sécurité de la population et de ses biens. Nous avons un ennemi commun; il s’agit d’un réseau de personnes armées non encore démantelé. Aux forces de l’ordre nous réitérons notre coopération, la collaboration des populations civiles à communiquer toutes les informations utiles aux services de sécurité.

«MWANA MBOKA BHELELA MONGUNA».

Cet appel s’adresse à tout habitant de Durba: hommes, femmes, jeunes et vieux, accent mis sur les motards et prostituées. Omoni monguna, bhelela! Bhenga police,…

Comité

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici