C’est une affaire qui jette de discrédit sans précédent sur les organisations non gouvernementales de défense de Droits de l’homme en République Démocratique du Congo dont la plus part, déjà très mal réputées, agissent désormais à visage découvert pour servir les intérêts des acteurs politiques sous influence des billets verts. Le cas le plus récent est la prise de position partisane et simpliste d’un prétendu Consortium des ONG des Droits de l’Homme en RDC en faveur d’un ticket perdant aux élections des Gouverneurs et vice-gouverneurs dans la province du Haut-Uele.

Ce prétendu consortium, avec les organisations de la société civile fictives restent aussi insaisissables qu’une chimère, n’a aucune existence concrète dans le tissu social de Haut-Uele. Sans bureau, sans membres identifiés et sans actions tangibles, il apparaît comme une construction de pure fiction destinée à alimenter les rancœurs politiques d’un candidat en perte de vitesse.

Les graves accusations portées malheureusement avec beaucoup de légèreté dans le communiqué manquent cruellement de clarté et de précision. Les allégations de séquestration, de menaces, d’intimidations et de corruption ne sont que le narratif du camp Constant Lungagbe en perte de vitesse qui a été précédemment débouté devant la cour d’appel. Elles auraient dû être étayées par, cette fois-ci, des preuves concrètes pour crédibiliser les déclarations. L’absence de sources vérifiables laisse planer un doute sur la légitimité des revendications avancées par ce consortium imaginaire qui n’est pas à son premier forfait de ce genre.

De plus, la présentation des faits dans le communiqué est marquée par un manque de cohérence flagrant. En adoptant un ton accusateur envers les autorités judiciaires et les acteurs politiques impliqués dans les élections contestées, ce prétendu consortium révèle sa partialité et son manque de neutralité.

En réalité, il ne s’agit que d’une caisse de résonance pour les griefs du candidat perdant Constant Lungagbe Mbatanadu, cherchant à semer le doute sur la légitimité des élections car, en blâmant les juges et revendiquer au même moment la justice, ce prétendu consortium des ONGDH ridiculise l’ensemble des acteurs de défense de Droits de l’homme en RDC par une basse stratégie de faire pression sur les juges du conseil d’Etat en violation de toutes les règles du droit.

Face à cette mascarade du camp du candidat mauvais perdant obstiné à devenir Gouverneur par des voix non démocratiques sur fond des ruses, trafic d’influence et mensonges espérant désespérément contourner la vérité des urnes, des voix s’élèvent dans la société civile du Haut Uele pour mettre en lumière la véritable nature de ce prétendu Consortium des ONG des Droits de l’Homme en RDC, un leurre destiné à propager la confusion et à servir des ambitions personnelles du Chef Constant Lungagbe.

Dans son communiqué de presse du 24 Mai 2024, cette structure fictive mercantiliste a émis des déclarations incendiaires concernant ces élections. Cependant, une enquête approfondie révèle que cette entité fantomatique n’est rien de plus qu’une création des partisans du candidat défait, le chef Constant Lungagbe, cherchant à semer le doute sur l’intégrité du processus électoral dans le seul but d’influencer la décision du conseil d’Etat car n’ayant rien présenté de probants si ce n’est que diaboliser le gagnant.

Ainsi donc, les juges du conseil d’Etat sont vivement interpellés à ne transiger sur leur indépendance en restant Droits dans leur bottes afin de confirmer la décision de la CENI et de leurs collègues du premier degré qui n’ont jamais cédé au chantages des thuriféraires et des organisations alarmistes du camp perdant Constant Lungagbe.

Rédaction