Dans les méandres complexes de la politique au Haut Uele, le Chef Constant Lungagbe se retrouve au cœur d’un jeu politique périlleux aux conséquences potentiellement dévastatrices pour ses ambitions politiques. Les récentes révélations mettant en lumière ses liens étroits avec le parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, en parallèle de ses tentatives pour courtiser le soutien de l’UDPS, soulèvent des questions cruciales sur sa loyauté et sa cohérence politique.

La diffusion virale d’une photo montrant la maison du Chef Constant Lungagbe transformée en quartier général du parti Ensemble à Dungu a jeté une lumière crue sur ses alliances politiques. Son entourage proche, peuplé de personnalités influentes de Ensemble pour la République telles que les députés nationaux honoraires Paulin Odiane et Xavier Bonane, et du député national en exercice Crispin Atama, renforce l’idée d’une proximité politique indéniable avec ce camp de l’opposant Moïse Katumbi.

Cependant, des révélations supplémentaires soulignent une dimension plus trouble de l’engagement politique du Chef Constant Lungagbe. Il est apparu qu’il a non seulement soutenu financièrement la campagne électorale des candidats du parti Ensemble pour la République, mais n’a jamais activement participé à la campagne du Chef de l’État Félix – Antoine Tshisekedi. Ce manque d’engagement envers le Chef de l’Etat soulève des questions sur ses véritables motivations politiques et renforce davatantage l’idée de ses accointances avec Moïse Katumbi.

De plus, alors que la République Démocratique du Congo fait face à une agression rwandaise et à la menace du groupe terroriste AFC allié au M23, le Chef Constant Lungagbe est resté étrangement silencieux. Son absence de condamnation publique envers Corneille Nangaa, le chef rebelle à la tête de l’Alliance Fleuve Congo, soulève des inquiétudes quant à sa capacité à défendre les intérêts et la sécurité de la population du Haut Uele dans un contexte de crise et d’instabilité régionale, s’il avait été élu.

Cette stratégie de double jeu expose le Chef Constant Lungagbe à des risques majeurs. Son positionnement ambigu entre les partisans du Président Tshisekedi et ceux de Moïse Katumbi non seulement ternit sa réputation politique, mais aussi le marginalise dans un paysage politique polarisé.

Le Haut Uele est une province acquise au Chef de l’État, laissant peu de marge de manœuvre pour un candidat associé à Ensemble pour la République. En jonglant entre deux camps politiques, le Chef Constant Lungagbe a perdu toute crédibilité et se retrouve isolé, incapable de mobiliser un soutien significatif pour la poursuite de ses ambitions politiques après l’échec cuisant au Gouvernorat.

Ce jeu politique risqué du Chef Constant Lungagbe se révèle être un véritable coup de poker aux conséquences désastreuses pour ses aspirations politiques. Il est impératif pour lui de faire un choix clair et assumé, de définir une ligne politique cohérente et de renforcer sa légitimité. Le temps des ambiguïtés politiques est révolu, et l’heure est venue pour lui de prendre position fermement pour assurer un avenir politique stable et crédible.

Les moutons noirs qu’il a recrutés sous les manguiers dans les milieux d’une certaine presse pour faire passer une campagne de diabolisation, de diffamation, d’intoxication et de dénigrement à l’endroit de Jean Bakomito, le nouveau Gouverneur élu, démontre clairement le désespoir qui habite ce personnage sulfureux et controversé qui ne jure que par le pouvoir pour le pouvoir.

Constant Lugangbe devait vite comprendre que dans l’espace grande orientale, Jean Bakomito est une personnalité phare dont le combat et les discours anti-Rwanda ne sont un secret pour personne. Vouloir inventer des choses dans le but de saper l’image de marque du gagnant de la récente élection du Gouverneur Haut-Uele est une attitude qui n’a pour objectif que d’orienter dans un sens l’opinion et la décision à venir du Conseil d’Etat devant lequel le mauvais perdant Constant Lugangbe avait récemment interjeté appel après avoir été débouté par la Cour d’Appel du Haut-Uele faite de preuves, une juridiction basée à Isiro et dont les animateurs ont eu le privilège d’être les témoins du bon déroulement de ce scrutin.

L’opinion n’est pas du tout surpris de l’attitude du mauvais Constant Lungagbe qui n’arrête pas de polluer les réseaux sociaux par des articles bidons où il raconte des histoires à dormir débout : Corruption par ci, tricheries et fraude par là. Un méli-mélo qui met en lumière les élucubrations et les jérémiades d’un candidat perdant qui a complètement perdu la tête et qui mérite désormais d’être médicalement pris en charge.

La rédaction.