Des journalistes de la ville d’Isiro en route vers le gouvernorat et l’Assemblée provinciale ce lundi 06 mai 2019 pour déposer leur mémo de protestation contre l’agression du journaliste Pascal Alangato/ photo, Orientalinfo.net, Franck Duabo

Les journalistes de la ville d’Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uélé sont descendus dans la rue l’après-midi de ce lundi 06 mai 2019 pour protester contre l’agression physique dont a été victime l’un de leur la nuit du samedi 04 au dimanche 05 mai 2019 à Isiro.

Le journaliste Pascal Alangato de la radio Boboto a été copieusement rossé par un groupe des personnes en uniforme non autrement identifiées. Ces dernières l’ont forcé à descendre de la moto-taxi qui le reconduisait chez lui avant de commettre ce forfait au rond-point en face de l’espace 3B au quartier Raquette d’après le témoignage de l’infortuné relayé par ses confrères qui craignent pour son état de santé. Il s’en est sorti avec une tuméfaction au visage, un œil lésionné et un Trauma crânien.

La presse par la bouche du président provincial de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) section du Haut-Uele a dans un mémo lu et déposé aux autorités provinciales du Haut-Uélé condamné avec la dernière énergie cet acte barbare infligé à un professionnel des médias au lendemain de la célébration de la journée de la liberté de la presse le 03 mai dernier.

Elle exige que les auteurs et commanditaires soient vite retrouvés, traduits en justice et punis sévèrement. Le président provincial de cette corporation des journalistes, Damas Esole Kekaya exige aussi du pouvoir public une prise en charge médicale appropriée de la victime en attendant l’aboutissement des enquêtes.

 » En cas d’arrestation de ces malfrats, exigeons un procès public afin de rétablir la vérité et voir les coupables subir la rigueur de la loi. Et au cas où par malheur, ceci n’est pas respecté dans un temps record, l’UNPC se réserve le droit de mener des actions de contestations jusqu’à décréter des journées sans radios ou sans reportages pour faire valoir nos droits. »conclu Damas Esole.

Rédaction

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