Le député national Roger Abotome appelle au renforcement de la sécurité dans la province du Haut-Uele à travers la réouverture d’un centre de formation de la police. Selon lui, cette mesure permettrait de pallier le problème du sous-effectif des forces de l’ordre, à l’origine de la recrudescence de l’insécurité dans la région.

Mardi 26 août, lors d’une séance de restitution parlementaire tenue à Watsa, l’élu a insisté sur la nécessité d’impliquer la population dans la lutte contre les inciviques. Il a exhorté chacun à surveiller son entourage et à dénoncer les suspects afin de contribuer à la sécurisation des quartiers.

« Il est question que chacun surveille son voisin. Cela signifie que dans nos quartiers, nous savons que ce sont nous-mêmes qui hébergeons les inciviques dans nos maisons, mais nous ne les dénonçons pas. Deuxièmement, nous plaidons pour la remise en place d’un centre de formation de la police, comme cela existait autrefois à Gambari, dans la province du Haut-Uele. Nous travaillons également avec les autorités pour voir comment nous pouvons aider, notamment avec des motos, même si cela ne suffit pas. Récemment, nous avons échangé avec le vice-premier ministre de l’Intérieur afin d’examiner les possibilités de soutien, mais l’objectif principal reste l’ouverture d’un camp de policiers », a déclaré Roger Abotome.

Pour le député, la sécurisation du milieu passe à la fois par la dotation en moyens matériels, une meilleure formation des agents et une collaboration franche entre la population et les autorités compétentes.

Ariko Timothée