Dans une déclaration médiatique du vendredi 22 août, le chef de division Isolée du Service d’Encadrement et d’Assistance de l’Exploitation Minières Artisanales (SAEMAPE) pour Watsa, Faradje et Dungu, recadre vigoureusement Trésor Lufungula, coordonnateur territorial de la Nouvelle Société Civile de Watsa. Ce dernier s’est récemment illustré par des allégations infondées concernant des violations présumées des lois minières et des manœuvres politiques impliquant le gouverneur et Reagan Kalume dans une prétendue exploitation abusive d’un puits d’or artisanal à Beverendi, dans le secteur Mangbutu.

Reagan Kalume qualifie ces accusations d’infondées et potentiellement manipulées à des fins politiques, étant données qu’elles ne reposent sur aucun fait avéré.

 » Mon intégrité n’est plus à démontrer dans la conduite de SAEMAPE. Je ne suis ni de près ni de loin lier de ce genre de deal dans un puits à Beverendi. « , réagit-il.

Des propos confirmés par les résultats des investigations approfondies sur le sujet. Tout d’abord, la composition du comité de gestion de la carrière et du puits en question ne mentionne nullement les noms des autorités citées par Lufungula. Ces accusations semblent davantage le fruit d’une instrumentalisation politique que d’une véritable enquête indépendante, qui devrait être menée par une structure de la société civile.

De plus, aucune preuve tangible ne confirme l’implication ni du responsable de SAEMAPE ni du gouverneur de province dans ce dossier de Beverendi. Il se révèle même que le rapport mentionné par Lufungula date de décembre 2024.

« Pourquoi n’a-t-il été porté à l’attention du public qu’aujourd’hui ? » s’interroge un analyste averti, faisant oberver que le timing soulève des questions sur les motivations réelles de Lufungula, qui semble avoir été instrumentalisé par des acteurs politiques adverses.

Concernant le responsable du SAEMAPE et le gouverneur de province, il est essentiel de rappeler leur engagement envers la régulation de l’exploitation minière artisanale. Ces engagements irritent les malfrats miniers et leurs complices, qui tentent par tous les moyens de ternir leur image à travers des accusations infondées, dans le but de saper les efforts visant à établir un cadre légal et sécuritaire pour l’exploitation minière rationnelle dans la province du Haut-Uele.

En résumé, les allégations portées par Trésor Lufungula sont dénuées de tout fondement et relèvent de la calomnie et de la diffamation, servant à désinformer sur l’exploitation artisanale dans la province du Haut-Uele, que ce soit pour faire chanter les autorités ou pour servir des intérêts politiques.

La société civile, les autorités locales et les acteurs politiques doivent plutôt collaborer pour résoudre les problèmes liés à l’exploitation minière, confrontée à des défis multiples, plutôt que de se livrer à des accusations qui aggravent les tensions.

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