
Dominique Atafo, directeur général de la Compagnie Multimodale d’Ingénierie de Services Miniers (COMISEMI), a été désigné Meilleur Directeur Général du secteur minier opérant dans le Haut‑Uele. Il a reçu cette distinction lors de la 3ᵉ édition des Uele Awards, ce dimanche 27 juillet 2025, à la salle Maman Henriette, derrière le gouvernorat provincial à Isiro.
Un prix pour un leadership ancré sur la responsabilité
La cérémonie, honorée par la présence des autorités provinciales, des représentants de la société civile, des chefs coutumiers et des opérateurs économiques, a salué un leadership fondé sur la proximité, l’éthique et une vision durable.
« C’est avec humilité que je reçois ce prix. Il ne m’appartient pas à moi seul ; il est le fruit d’une équipe engagée et d’une vision partagée. » Ému et reconnaissant, a déclaré Dominique Atafo
Selon lui, cette distinction traduit la confiance cultivée jour après jour avec les communautés locales et ses partenaires.
Une vision minière au service du développement humain
Réaffirmant la philosophie de COMISEMI, M. Atafo a rappelé que son entreprise mise sur une exploitation responsable, respectueuse des lois, de l’environnement et centrée sur l’humain.
À cet effet, COMISEMI s’est investie dans plusieurs projets sociaux concrets : construction d’écoles,
réhabilitation de centres de santé,amélioration de l’accès à l’eau potable, appui à l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes.
Ces initiatives visent à faire du secteur minier un levier solide de progrès et de cohésion sociale
« Ce prix est un encouragement à faire plus. Le Haut‑Uele mérite des entreprises à l’écoute, qui innovent, créent de la valeur partagée. Ensemble, nous pouvons bâtir une province forte. » a-t-il conclu
Il sied de noté que Uele Awards, organisés annuellement dans la province, récompensent l’excellence et l’impact dans des secteurs variés, éducation, santé, culture, entrepreneuriat, médias, mines en valorisant les initiatives à forte influence locale.
Ce qui distingue Dominique Atafo, selon plusieurs acteurs du secteur, c’est son sens affirmé de la redevabilité. L’abbé Jean‑Paul Kaghoma, membre de la société civile locale, témoigne :
« Avant de lancer tout projet, il réunit les chefs coutumiers, les représentants des femmes et des jeunes. Il écoute et ajuste avant d’agir. »
Cette posture participative a permis de désamorcer des tensions communautaires et d’éviter des confrontations avec les populations locales.
Sous la direction de M. Atafo, COMISEMI se distingue parmi les sociétés minières locales par sa transparence administrative, le versement régulier de taxes à l’État et ses actions dans les infrastructures sociales.
À Durba, une maternité communautaire, soutenue par COMISEMI, réalise aujourd’hui environ 30 accouchements par mois avec un personnel en partie financé par la société.
Noëlla Madidi, présidente d’une association féminine locale, résume bien l’impact :
« Lorsque les sociétés minières investissent dans la santé ou l’éducation, elles investissent aussi dans la paix. »
Depuis la remise du trophée, de nombreux acteurs nationaux s’intéressent au « modèle Atafo ». Plusieurs experts religieux et universitaires évoquent la possibilité de s’en inspirer pour réformer le Code minier en RDC, et promouvoir une gouvernance plus responsable dans le secteur.
Selon un expert du ministère des Mines interrogé par Soso ya Mboka FM :
« Ce n’est pas la taille de l’entreprise qui importe, mais sa contribution concrète au bien-être des Congolais. C’est là un modèle à soutenir. » a-t-il affirmé
Dominique Atafo insiste sur le rôle collectif dans le développement régional :
« Ce trophée vous appartient à vous aussi. Que chaque cadre, chaque leader, chaque jeune se sente interpellé à bâtir un Haut‑Uele prospère. Ensemble, tout est possible. »
Amisi Walum