
Des inquiétudes planent autour de la prise en charge des frais de participation des élèves finalistes des humanités de la ville d’Isiro, chef-lieu du Haut-Uele, à la session ordinaire de l’examen d’État 2025. Les parents d’élèves et leurs enfants restent les yeux rivés sur la Fondation Jean Bakomito, dont est autorité morale, le gouverneur de province.
Cette promesse de Jean Bakomito renouvelée lors du lancement des préliminaires de ces épreuves nationales, semble une lettre morte à moins de deux semaines de la passation de celles-ci. Entre-temps, les écoles perçoivent cette somme élevée à 50 000 FC par mesure de précaution.
Un chef d’établissement secondaire de la place contacté par Orientalinfo.net indique qu’aucune communication dans ce sens n’a été faite par la hiérarchie. Il affirme qu’en cas de la tenue de cette promesse, ils n’hésiteront pas de rembourser les montants versés.
« Nous avons déjà annoncé aux élèves de 4 ème des humanités que les frais de la session ordinaire s’élèvent à 50 000 FC. Quelques-uns commencent déjà à les payer. J’apprendrais aussi par la voix des ondes que le gouverneur avait promis de prendre en charge ces frais là. La bouche autorisée c’est l’IPP, c’est lui qui devrait nous dire de percevoir ou pas. Nous étions en réunion cette semaine, il ne nous a rien dit, et par conséquent nous continuons à percevoir. Si l’autorité n°1 de la province réalisait sa promesse, nous à notre niveau, nous rembourserons l’argent déjà perçu auprès des enfants ou des parents qui se sont déjà acquittés », a expliqué ce chef d’établissement.
Joint par votre média ce vendredi 18 juillet, la fondation concernée se veut rassurant. Son responsable affirme qu’il travaille avec l’inspection pour les derniers réglages. Jonathan Loombe appelle à l’apaisement.
« Le programme est maintenu. Nous allons subventionner comme prévu. Au plus tard la semaine prochaine, nous allons allouer le montant nécessaire. Que les enfants et les parents ne s’inquiètent pas. Même les établissements scolaires. Nous attendons les listes d’élèves qui ont passé les épreuves hors session. Avant le début des épreuves nous allons disponibiliser les fonds. La Fondation avait promis et elle tiendra à sa parole », a rassuré Me Jonathan Loombe, coordonnateur de la FJB.
Notons que cette aventure lancée depuis l’année scolaire 2023-2024 par la Fondation Jean Bakomito est vivement saluée par les parents de la capitale provinciale. Néanmoins, l’incertitude persiste dans le chef de certains parents pour une mauvaise expérience. L’année dernière, ceux qui avaient payé avant, avaient plutôt repris seulement la moitié de la somme versée à l’école. Ils en appellent la fondation à être expéditive, car le paiement en retard constitue une aubaine pour certains chefs d’établissements.
Joël Lembakasi