Ce samedi 12 juillet, le président du conseil provincial de la jeunesse du Haut-Uele a rassemblé les jeunes leaders de différentes associations juvéniles implantées dans le chef-lieu de la province. Au menu, la restitution des assises de Lubumbashi organisées par la plateforme des jeunes travailleurs pour la protection des enfants et de l’environnement, les préparatifs du genocost le 02 août prochain, et la célébration de la journée mondiale de la jeunesse le 12 du même mois.
Le numéro un du bureau provincial de la jeunesse a étayé devant l’assistance, les opportunités saisies lors de ce forum dans le Haut-Katanga, ayant traité la thématique sur « la pollution plastique dans nos villes », ayant permis aux participants de découvrir comment recycler les déchets plastiques en outils à usage ménager, de construction et contribuer à l’assainissement de l’environnement. Devant ses pairs, René Eyaka Ibambi a exprimé son souhait et sa volonté de capitaliser ce nouvel acquis dans sa juridiction, afin de permettre à la jeunesse du milieu de s’épanouir et d’entretenir son habitat.
Le président du CPJ/Haut-Uele envisage dans un premier plan, rencontrer avec des partenaires publics et privés de la jeunesse pour matérialiser cette vision susceptible de créer des emplois et une autonomie à la jeunesse.
« Avec les déchets plastiques comme les bocaux, nous pouvons fabriquer les tables et les chaises, les poubelles, qui peut donner de l’emploi aux jeunes. Mais aussi avec d’autres types des déchets plastiques tels que les sachets, nous pouvons fabriquer des briques écologiques et des pavés. C’est une opportunité pour la jeunesse du Haut-Uele, et permettra que la jeunesse soit autonome, et ne pas rester coureurs derrière les politiques. Lorsqu’on est suiveurs on n’a pas de poids, mais avec l’autonomie on a de la considération », a-t-il détaillé.
Fustigeant un taux de participation très faible à cette rencontre, René Eyaka appelle à une prise de conscience collective face aux problèmes propres à la jeunesse, pour prendre en main son destin. « Lorsque le bureau lance un appel, c’est pour des échanges constructifs, des informations et d’opportunités. La jeunesse doit être active pour son avenir. La politique de la chaise vide ne fait pas émerger la communauté. Ensemble nous sommes pouvons tout et nous irons très loin », a-t-il exhorté.
Rappelons qu’après Lubumbashi, M. René s’était ensuite rendu à Kinshasa pour une mission diplomatique, où le président du CPJ avait rencontré le secrétaire général de la jeunesse congolaise. Là, le délégué de la jeunesse du Haut-Uele avait plaidé pour un accompagnement matériel, technique et financiers des conseils provinciaux de la jeunesse congolaise, et particulièrement celle du Haut-Uele.
Joël Lembakasi
