Composés d’une jacket militaire, de deux couteaux, des gants et d’un essuie-main, ce effets militaires ont été découverts l’après-midi de ce samedi 25 juin 2022 dans la parcelle du coordonnateur de la SOCICO urbaine, Madema Mazelida Georges sise sur l’avenue Tuluba, quartier Edindale en commune Mendambo dans la ville d’Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uele située au nord-est de la RDC.

L’intéressé précise que c’est autour de 17 heures locales, qu’il a été alerté par un membre de la famille qui habite ladite parcelle, absent de la maison pendant près de quatre jours, de retour de son voyage ce week-end.

Aussitôt saisi, l’homme de la SOCICO n’a pas hésité d’informer le chef de quartier pour s’imprégner de la situation, dit-il.

« Ce sont des inconnus qui ont détruit une partie du mur de devant de la maison achevée et habitée par mon frère aîné, qui revient d’un voyage de plus ou moins quatre jours. En tout cas nous ne comprenons plus rien, qu’est-ce que nous avons fait de mal jusqu’ici si ce n’est que défendre les droits de la population ? Notre mal c’est de parler au nom de la population ? Personnellement je n’ai jamais assisté à un tel événement vécu ce jour. Ça nous inquiète énormément. Je comprend simplement que c’est un piège qui nous est tendu et nous en appelons à la vigilance de toute la population de la ville d’Isiro et du Haut-Uele en général. Qu’elle sache que si nous sommes arrêtés ou si quelque chose de mal nous arrive c’est parce que nous la défendons. Ce plan machiavélique monté de toutes pièces pour nous salir est un coup d’épée dans l’eau. Mais l’heure est grave! », alerte cet acteur de la société civile saisissant Orientalinfo.net.

G. Madema se dit victime de la lutte pour l’intérêt de la population dont il défend les droits depuis belle lurette, faisant de lui la cible des politiciens malintentionnés pour nuire à sa personne et alerte les services de sécurité pour sa sécurité.

« Nous sommes en insécurité et nous alertons les services de sécurité pour notre sécurité. Dès ce dimanche 26 juin, je vais saisir mon avocat pour déposer une plainte contre inconnu pour l’ouverture des enquêtes afin de retrouver l’auteur de cet acte. Nous n’allons pas nous taire sur ce qui est de la défense des droits des citoyens congolais malgré ces intimidations. Nous ne sommes nullement contre personne, nous faisons justement notre travail en tant que société civile », a lâché M. Madema.

Plusieurs observateurs pensent que cet homme connu pour son franc-parler, parmi les pionniers de l’organisation de deux journées ville morte à Isiro la semaine dernière, serait la cible des insensés qui veulent à tout prix le détruire pour taire sa lutte.

À travers ce geste, nombreux sont les habitants de la capitale provinciale du Haut-Uele qui redoutent le même scénario vécu à l’époque du gouvernement passé, où l’actuel coordonnateur provincial de la Nouvelle Société civile congolaise a été victime d’un acte pareil avec le dépôt des armes de guerre dans sa parcelle.

Rédaction.