Le coordonnateur de la société civile forces vives en territoire de Watsa est démis de ses fonctions. La lettre le suspendant a été rendue publique ce mardi 14 mai 2024.

Dans ce document dont la rédaction d’orientalinfo.net dispose copie, la coordination provinciale de cette structure citoyenne dit constater avec amertume  » un climat de division et des tentions sans une volonté de réparation » au sein de la coordination territoriale de Watsa.

De ce fait, elle confie le bâton de commandement à Madame Kalu Botoke Fatou. La coordination provinciale annonce en outre une enquête sérieuse pour en savoir plus.

 »Il s’observe de plus en plus un climat de division et des tentions sans une volonté de réconciliation entre les membres de la société civile/forces vives en territoire de Watsa. En vue de sauvegarder la dignité et l’intégrité de notre structure [•••], la coordination provinciale, en attendant la descente sur terrain, d’une mission d’enquête pour statuer sur les allégations, afin de trouver une solution durable, prend les mesures conservatoires suivantes:6

1. Vous n’engagez  pas la société civile forces Vives en territoire de Watsa.

2. Madame Kalu Botoke Fatou assure l’intérim du coordonnateur de la société civile/ forces Vives en territoire de Watsa; elle préside et prépare la mission d’enquête en collaboration avec la coordination provinciale.


3.  Cette décision entre en vigueur à la date de sa signature, le secrétariat exécutif et le département juridique sont chargés de la mise en application de cette dernière », peut-on lire dans cette lettre conjointement signée par l’Abbé Georges Semende KAMESIDU et l’Abbé Jacques ANGOTOA KOROZIA, respectivement coordonnateur provincial et secrétaire exécutif de l’organisation.

Il sied de noter que Jean-Pierre Atsidri est entre le marteau et l’enclume  depuis un moment au sein de cette structure. Bien avant cette décision de la coordination provinciale, il a été désavoué par ses pairs pour sa complicité présumée dans le dossier de l’effondrement du pont Kibali en février dernier. Récemment, il a été accusé par l’ASBL Amusani de l’agression des chefs coutumiers en secteur Mangbutu. Des accusations toujours rejetées par l’incriminé.

Ariko Timothée