Cette révélation est contenue dans un rapport publié ce mercredi 11 janvier 2023 par l’organisation solidarité de professionnalisation pour la promotion de développement intégral et le droit de l’homme SOPRODI/DH, mentionnant 34 cas des violences sur mineurs et 76 maisons de tolérance communément appelées QG documentés durant l’année dernière, dans la cité frontalière de Kasindi en groupement Basongora, secteur Ruwenzori, territoire de Beni au Nord-Kivu, à l’est de la République Démocratique du Congo.

Selon le coordonnateur de cette structure, Alphonse kaputu, les victimes sont en majorité des filles déplacées des guerres venues des différentes entités secouées par les exactions des rebelles ADF, qui ont été hébergées dans ces maisons de tolérance.

Dépourvues des moyens de subsistance, ces dernières s’adaptent ainsi à cette vie, en quête du pain quotidien.

« Au cours de l’année 2022, nous avons réussi à documenter beaucoup de violations des droits de l’homme. Parmi elles, il y a entre autres la prolifération des maisons de tolérance communément appelées QG, nous en avons documenté 76, où des filles mineures sont les plus exploitées dans le cadre de l’écoulement des produits de leurs propriétaires. Dans ces maisons, nous avons identifié 34 filles mineures qu’on utilise dans ce sens », a dévoilé Alphonse kaputu.

Dans ce même document, sont pointées du doigt accusateur, certaines autorités locales, qui participent indirectement à cette incivisme pour légèreté dans l’application de la loi. La plupart des responsables de ces maisons de tolérance sont des femmes des militaires, voire des militaire eux-mêmes, précise-t-il.

*Nzangura kwavingiston le nègre*