Contrairement à l’année dernière où la mesure de couvre-feu avait restreint certaines ambiances de la fête, tel n’a pas été le cas pour la nouvelle année 2022 pour la population d’Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uele, dans la partie Nord-est de la République Démocratique du Congo.

À travers les différents quartiers de la capitale provinciale parcourus par notre correspondant, déjà à partir de 20 heures, des groupuscules étaient remarquables sur différentes avenues.

Des enfants, jeunes tout comme des vieux se réunissent pour célébrer cette année nouvelle, des pneus brûlés, des danses et autres…

Si certains se sont rendus dans les églises pour de veillées de prière afin de rendre grâce à Dieu, les autres sont restés dans leurs parcelles respectives jouant à la musique jusqu’après minuit en attendant voir la mutation d’une année à l’autre, d’autres encore ont inondé les bistrots et bars pour savourer cette ambiance.

À minuit pile, on pouvait entendre de partout dans la ville des cris « Vive la bonne année », sous des coup de sifflet et de bidons utilisés comme tambour.

La veille même, le vendredi 31 Décembre 2021, un angouement inédit s’est fait remarquer du matin au soir dans les marchés de la place, et les boutiques, les habitants cherchant quoi mettre sous la dent et sur la peau ce premier jour de l’an 2022.

Alors que l’hypothèse d’une quelconque crise économique gagne du terrain en cette période de festivité de fin d’année, la réalité a été contraire dans ces endroits où certains produits se sont épuisés. Pour tout dire que la plupart des habitants ont épargné de tout coeur leurs moyens pour satisfaire leurs besoin cette journée.

Certaines personnes interrogées appliquent le principe de carpe diem  » buvons et mangeons  » car demain nous mourons, en dépensant le plus possiblement pour la seule journée oubliant l’après fête.

Isiro/ Joël Lembakasi